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 Blanc comme l'ange tombé du ciel, Rouge comme le feu attisé par la colère [Nezumi Kichiwa - Terminé]

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Éméric Chevalier
Éméric Chevalier~Cible d'un pantin déréglé~


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MessageSujet: Blanc comme l'ange tombé du ciel, Rouge comme le feu attisé par la colère [Nezumi Kichiwa - Terminé]   Blanc comme l'ange tombé du ciel, Rouge comme le feu attisé par la colère [Nezumi Kichiwa - Terminé] Icon_minitimeDim 11 Mar - 22:13

Un coup de feu retentit. Ses muscles commençaient à fatiguer, il était à bout de souffle, dégoulinant de sueur et ses jambes le tenant à peine, mais il continuait de traverser la forêt. Son éveil ne s'était pas fait en douceur, allez savoir ce que Lucyfer faisait en de tels lieux, aucun repère ne semblait familier au jeune homme qui continuait droit devant lui en retenant des cri d'effroi à chaque forme d'arbre un peu trop proche de griffes acérées. Une branche qui se penchait trop sur son chemin le fit tomber en arrière avec un cri de terreur, mais il se releva aussitôt et parti dans une autre direction, manquant de s'étaler de tout son long dans la boue dans sa précipitation, même s'il finit évidemment par à nouveau tomber quelques mètres plus loin, le nez dans cette même boue, lâchant un gémissement de douleur en sentant le choc de la chute. Un craquement le figea. Tétanisé, les yeux écarquillés sur le vide, il attendait. Son cœur battait vite à ses oreilles, les larmes lui montaient aux yeux, mais il n'osait pas bouger. Le feuillage du buisson s'écarta, il ferma les yeux en retenant un cri d'horreur...

- Miah~


Éméric cligna des yeux, l'air surpris. Il se retourna sur le dos, se redressant un peu tout en empoignant un de ses coudes meurtris par ses nombreuses chutes : le buisson avait simplement laissa sortir un petit animal sans défenses, d'un joli gris argent, qui détaillait de ses grands yeux le visage sali du jeune garçon. Un chat ? Éméric laissa échappe un rire nerveux, se relevant en position assise tout en passant sa main dans ses cheveux pour les aplatir un peu, en vain une fois de plus évidemment. L'animal semblait le fixer avec attention... d'un regard carnassier. Le rouquin se releva, l'air inquiet et méfiant, quand un éclat survint. Il fut ébloui, lâchant un nouveau cri de terreur en prenant aussitôt ses jambes à son cou, montant les quelques marches qui se trouvaient derrière lui. Face à lui se dressait à présent une tour sur la porte de laquelle il se précipita. En se retournant, il aperçu la silhouette d'un homme s'approcher. De ses lèvres s’échappèrent un nouveau cri. Il fut pourtant étrangement coupé dans son élan, la porte de la tour étant légèrement ouverte ne soutint pas le poids du jeune homme quand celui-ci recula, si bien qu'il tomba dans la tour avec perte et fracas. La porte cogna le mur avec plus de résonance encore, subissant un rebond puis, percutée par les pieds de Éméric retombant après sa nouvelle chute, elle se referma sur le poursuivant du rouquin qui poussa un feulement rageur.

La respiration haletante, le jeune étranger tentait de retrouver ses esprits. Lorsque la poignée de la porte sembla pivoter néanmoins, il se releva aussitôt en criant, se précipitant dans les escaliers qu'il monta quatre à quatre non sans chuter de nombreuses fois, multipliant les hématomes et les égratignures sur son corps si frêle et fragile. Cette course-poursuite n'allait donc jamais cesser ? Lorsque le rouquin eu monté deux étages, il se précipita sur une porte qu'il tenta d'ouvrir, criant toujours plus, mais celle-ci était bien fermée. Il se retourna, plaqué contre celle-ci, haletant de plus en plus fort. Ses membres tremblaient, ses jambes ne le tenaient plus si bien qu'il tomba sur le séant, les jambes frémissantes, le visage rougis par la fatigue et les yeux pleurant, attendant l'heure fatidique... Le silence se prolongea, angoissant. Éméric se recroquevilla sur lui-même, prenant sa tête entre ses mains en murmurant des phrases sans grand sens, tentant de se rassurer. Il tentait d'élaborer des plans, mais chaque fois que quelques idées positives lui venaient à l'esprit elles étaient aussitôt pulvérisées par son esprit torturé et ses habituels scénarios catastrophes. Cette fois-ci, c'était donc la fin ?

De longues minutes s'écoulèrent, interminables. Il n'y avait plus ni bruit de pas, ni feulement, et seule la respiration saccadée du rouquin qui semblait suffoquer dans une telle situation se faisait entendre dans les couloirs. Une minute, une heure, Éméric ne saurait compter le temps qu'il attendit ainsi, sans bouger, mais après un moment quand sa respiration semblait alors se calmer, une petite ombre familière parut à une fenêtre ouverte, pénétrant dans le couloir glacial sur un vent nocturne pour aller s'agripper au bras du rouquin. Éméric redressa la tête, son petit visage trempé de larme et son regard brillant éclairé cette fois-ci d'une lueur d'incompréhension. Le petit animal accroché à son bras s'abrita dans ses ailes, ne laissant plus dépasser que deux grandes oreilles accompagnées d'un profond regard mordoré.

- La chauve-souris...
, articula Éméric entre deux expirations comme pour se rassurer de ce qu'était ce petit animal.

Elle avait fuit au réveil de Lucyfer sans doutes, mais avait dû le suivre de loin. Ne s'approchant pas à la vue du danger, puisque connaissant son caractère elle était aussi terrifiée que son petit maître même si elle avait tendance à avoir des éclairs de courage contrairement au rouquin qui se contentait d'éclairs de stupidité en quelques rares cas eux-même quasiment impossibles à rencontrer, elle ne s'était finalement approchée que lorsque tout danger semblait écarté. Écarté ? Éméric se redressa, laissant le petit animal s'accrocher à un pan d'écharpe qui retombait dans son dos. Il n'y avait plus aucun son, juste le souffle du vent glacial d'une nuit noire. La lune semblait si haute dans le ciel. Combien de temps s'était écoulé depuis le réveil d'Éméric ? Combien de temps depuis celui de Lucyfer ? Et surtout, où était-il ? Il s'approcha de la fenêtre, osant s'y pencher un peu. Son poursuivant n'était pas dans la tour au premier regard, et n'était même plus devant. Avait-il abandonné la poursuite pour une raison ou une autre ?

Éméric secoua la tête. De toutes manières, il était hors de question pour lui de redescendre, il craignait trop de croiser à nouveau ce fou et son révolver. Il se rappelait à peine de son réveil dans les couloirs d'un grand manoir, et alors qu'il cherchait une explication à sa venue, il avait croisé cet homme sans yeux qui s'était mis à le poursuivre. Il avait réussi à sortir du bâtiment, trouver par une chance inouïe un passage dans les "rempares" de cette immense cour, et avait poursuivit sa fuite dans une forêt qui lui avait semblé interminable. Épuisé en chemin, il avait de nombreuse fois tenté de se reposer, mais à chaque fois, inlassablement, l'homme sans yeux, aux griffes acérées et aux attributs bestiaux reparaissait, tentant de le capturer et de le tuer d'une balle. Et maintenant, où était-il ? Il avança un peu, tremblant de tous ses membres, manquant de peu de tomber au milieu du couloir. Il s'étendait en arc de cercle, se perdant dans l'obscurité. Où montait cette tour ? De là haut, il pourrait sans doutes voir où il se trouvait... Avec un peu de chance sinon, ce n'était qu'un mauvais rêve, et en arrivant en haut il se réveillerai dans son lit comme tous les matins avec son oncle et sa tente pour l'accueillir, de bons toasts bien chauds préparés pour éveiller ses sens...

Tentant de garder cette idée à cette esprit, ignorant vainement les scénarios catastrophes qui lui venaient à l'esprit - et si l'assassin était en haut, et si en haut il y avait pire, et si ce cauchemar ne finissait jamais, et si c'était l'enfer... - il prit le peu de courage dont il pouvait faire preuve à une main et demi, avançant dans les couloirs. Il parvint aux escaliers, montant peu à peu chaque étage. A chaque marche il semblait trembler un peu plus. Autant dire tout de suite que lorsqu'il parvint en haut de la tour, il était tombé une trentaine de fois à cause de ses tremblements, que son visage était plein d'égratignures et ses cheveux ne ressemblaient plus à grand chose. Mais il avait réussi à atteindre le toit et... le soleil se levait. Son coeur fit un bond dans sa poitrine. Il avait mit tant de temps que cela à monter les escaliers ? La lune était si haute dans le ciel à l'instant... Mais ce n'était pas pour cela que Éméric avait semblé si surpris. Ses joues rougirent, traduisant sa gêne, car quelqu'un était présent en haut de la tour : son corps était posé là, à terre, comme si une longue chute l'avait précipité sur ce toit.

- Un ange tombé du ciel...


Dernière édition par Éméric Chevalier le Mer 29 Aoû - 19:38, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Blanc comme l'ange tombé du ciel, Rouge comme le feu attisé par la colère [Nezumi Kichiwa - Terminé]   Blanc comme l'ange tombé du ciel, Rouge comme le feu attisé par la colère [Nezumi Kichiwa - Terminé] Icon_minitimeMer 14 Mar - 13:48

Tombe, tombe un jour tu trouveras le fond !


Cette phrase ce répètera à tue-tête dans ta cervelle, comme un requiem menacent quand tu n'arrivais plus à sentir le sol sous tes pieds. Tes derniers souvenir remonter au regard furieux d'Isabelle fuyant le tiens pour ce ruer au château pour verser des larmes de cristal dans les draps en soie de sa chambre surement comme toute bonne fille au coeur briser ferais, puis à ce livre étrangement perdu dans les buissons du jardin royal qui avait détourné ton intérêt pour rattraper la demoiselle. Ta chute avait commencé comme ça, à cause d'un brin de curiosité, tu te retrouvais maintenant à chuter la tête la première dans un monde inconnu, Nezumi ne savais pas comment un trou aussi grand avait pu être creusé en si peu de temps, sous ses pieds surtout mais, en tout cas, une chose était sûre, c'était que tu étais bien en train de tomber dans le vide absolu. Tes mains avaient bien essayé de s'agripper a quelque chose qui aurait permis de remonter à la surface, mais rien, tu n'avais trouvé ni racine d'arbres ni parois rocailleuses simplement le néant. Le temps qui d'écouler paisiblement à l'extérieur alors que toi, tu les passais dans se terriers à lapin. Tu virevoltais dans les airs comme dans les montagnes russes, un manège assez marrent qui se jetait littéralement dans le vide avant de remonter pour faire on ne sait quel tournis.

Le fait d'être mort t'était venue à l'esprit, tu n'avais certe rien ressentis, aucune douleur, aucune peur fasse au spectre de la mort. Les enfers étaient bien plus calmes que ce qui t'avait était dit par les prêtres. Tu n'imaginas même pas être au paradis, un endroit sombre et lugubre comme ça ne pouvait pas être le repère angélique de dieu, En tout cas, tu te surpris de penser que pour un de mort, tu réfléchissais bien trop. Ta voie avait arrêté de hurler par la surprise, les longues minutes que tu venais de passer t'avais habitué à ne plus sentir un sol palpable sous tes pieds. Un long soupir ce fit sentir dans tes poumons, tu étais prisonnier de ce trou géant sans avoir la moindre chance de t'échapper, ressemblant à un oisillon à qui on venait de couper les ailes. Cela te rendait vous de rage de ne pouvoir rien faire à part attendre, attendre encore et toujours, que le temps tranquille s'écoule pour enfin terminer ta misérable existence de faim ou de soif si ce n'était que tu puises toucher le fond avant. L'idée de d'écraser au fond t'était préférable, au moins tu ne souffrirais pas plus que ça, alors que mourir de faim était une mort atroce. Tu te serais à moitié manger toi-même pour retarder l'heure fatidique revenant à tes plus vieilles pulsions d'animal.

Nanmi disait souvent que la mort était décidée de dieu et que l'homme n'avait pas à décider lui-même, mais dieu de là-haut avait-il décidé de la mort de la négresse, de cette mort tragique finissant dans le sang ainsi que la tienne, finissant dans cet abysse jusqu'à toucher le sol pour enfin mourir sous le choc. Ton corps était engourdi, tu n'avais pas dû bouger depuis un certain temps, aplatie par la puissance de l'air que tu taillais à ton passage. Tes paupières ce fermèrent sur elle-même, le sommeille te gagnait. Tu allais échapper à ton triste sort grâce au bras de Morphée qui te les prêtaient avec aisance, allant te faire rêve de million de paysage lumineux avant que le choc te fasse revenir à la réalité, te brisant de part en part pour enfin redevenir un cadavre sans vie. Tes rêves furent avec la nourrisse dans ton palais de marbre étincelant, courant pour échappait à Madame Green qui semblait vouloir te donner une affreuse leçon de géographie. Rigolant de bonheur tout simple en cueillant des cerises sur un arbre, une cachette pas si discret mais, efficace. Mangeant quelque une de ta récolte sous l'oeil ronchon de Nanmi qui voulait en faire de la confiture, elle avait toujours peur que tu en mangeais trop et qu'il n'en reste pas assez pour elle.

Tu étais train de sombre dans une sorte de coma, dans un abysse infernal, tu n'avais vraiment aucune en idée de ce que tu fessais là, mais tu pouvais dormir penser et encore plus bouger si tu essayais un peu. Quel drôle de léthargie, au sens purement ironique. Mais dort, tu as encore le temps avant de te réveiller dans un monde ou la raison n'a plus à l'être. Laisse ton passé dans un coin de ta mémoire, Wonderland n'était pas un monde où la raison avait sa place.

Tombe, tombe un jour tu trouveras le fond !


Ce fut un petit rayon de soleil qui réveilla la marmotte que tu étais. Etendus sur le sol, tu ouvris doucement les yeux pour t'habituer à la lumière ambiante. La première chose qui t'apparut fut un plafond ancien, qui tenait sur ta tête par miracle vue les nombreuses failles qu'il avait à sa surface effacent le motif peint dessus. Jadis, il y avait certainement des anges ce moquant dans personnes présentes dans cette pièce, c'était le style de peinture le plus utiliser pour les époques grecques ou romaine. Tu te relevas pour d'asseoir difficilement ton corps semblait tout endoloris à cause de la chute. Tes yeux souffrir en grand venant de remarquer que tu n'étais pas mort, ton regard se posas rapidement la tête vers le plafond, il y en avait un. Ton corps s'écroula de tout son long sur les pierres froides. Des questions ce bousculant dans ton cerveau pour savoir par quel miracle tu continuais de respirer parmi les vivants. Le mystère de ta survie rester en entier malgré des efforts inutiles de comprendre pourquoi après une telle chute, tu n'avais pas perdu le souffle de la vie.

Tu laissas encore le temps te filait entre les doigts avant de te relever, remarquant enfin que tu n'étais pas seul. Un jeune garçon qui devait à peine avoir passé la douzaine te regardait de ses grands yeux verts. Il avait l'allure d'un sans appris. Ses cheveux rouges roux comme madame green en plus foncer surélever sur son visage meurtris par des égratignures multiples. D'un coté, il était tellement misérable que tu arrivais à lui trouver un coté plutôt mignon, le super héros encore à ses début dans les romans fantastiques, venant de perdre sa famille et promis à un grand futur, une histoire généralement classique dans ses romans enfantins. La situation te désemparais, tu étais habillé en blanc richement décorer par les boutons d'or attacher à ton veston tout le contraire de ce pauvre garçon qui avait plus vraiment de tenus. Nanmi l'aurais attrapé, baigner et brosser pour le faire devenir étincelant tellement qu'elle détestait les hommes sales. Tu lui souris essayant de donner une image positive de toi, même si pour l'instant tu n'avais rien à faire de ce petit être tout ce qui t'importait était le lieu où tu te trouvais et comment rentré chez toi.

Une mine triste empara ton visage, ton chez toi avait fermé les portes du portail d'argent, t'interdisant de revoir des parents, ton pays. Le seul lieu où tu pouvais retourner était le palais à Londres où t'attendais Isabelle ta fiancée. Tu allais certainement devoir d'excuser et imploré son pardon pour pouvoir de nouveau être bien vus par ses parents pour éviter qu'ils te renvoient ou même pire te tue ou te torturé pour que tu avoues tous tes pécher envers la Lady. Ton regard quitta le jeune garçon pour regarder encore la pièce qui t'entourait. Elle ne te disait rien, ça ne devait pas faire partie du château. Ton passé te travaillais tellement que tu n'avais même pas adressé une simple formule de politesse au jeune homme qui t'accompagnait. Les paroles ne te venaient pas, que dire à quelqu'un que tu ne connaissais pas, habituellement c'était toujours les autres qui te présenter avant d'entamer une discussion barbante avec l'inconnu. Tu remarquas pour la première fois que tu n'avais jamais vraiment parlée à un autre enfant de toi-même. Toujours seul dans ta prison de verre, laissant l'autre te manipuler tel le bon patin que tu étais.

Chassant ses démon qui formaient ton passé avec toute ta bonne volonté pour t'intéresser un peu plus au garçonnet que tu n'avais pas quitté du regard depuis, cherchant des mots que tu assemblerais avec d'autre pour former une phrase et enfin donner quelque chose de sensé qui pourrait sortir naturellement de la bouche d'un adolescent de quinze ans venant de faire une chute, tu ne savais pas combien de mettre sans avoir la moindre marque de blessure. Autant dire que c'était impossible. Une phrase pourtant te venus après quelque seconde de réflexion, une phase stupide que même encore tu te demandais pourquoi tu l'avais prononcé, un naturel dans ses mots qui te tuèrent de l'intérieur avec toujours ton petit sourire qui pourrait être mal vus par certain. Regardant toujours dans les yeux ton petit camarade cherchant une réponse vainement... :

- Hé toi ! On est mort ?
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Éméric Chevalier
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MessageSujet: Re: Blanc comme l'ange tombé du ciel, Rouge comme le feu attisé par la colère [Nezumi Kichiwa - Terminé]   Blanc comme l'ange tombé du ciel, Rouge comme le feu attisé par la colère [Nezumi Kichiwa - Terminé] Icon_minitimeSam 18 Aoû - 13:43

De longues secondes s'écoulèrent. Éméric retenait son souffle, quelque peu embarrassé, près à faire demi-tour pour s'enfuir, mais alors qu'il allait se décider à partir pour ne prendre aucun risque, l'inconnu se redressa doucement ; alors seulement ils semblèrent se remarquer chacun l'un l'autre. Ils se détaillèrent du regard, comme attendant que l'un ou l'autre agisse en premier... Éméric avait du mal à croire ce qu'il voyait : lui qui venait simplement des rues de Paris, qui avait vécu de dangers par la faute de ses parents et de Lucyfer, il avait du mal à imaginer qu'un jour il rencontrerait un tel être de grâce et de charisme. Il était grand, visiblement soigné. Sa peau était de porcelaine, si propre qu'il avait du mal à croire qu'il était réel - après tout, un ange, était-ce réel ? - alors que ses vêtements tout autant de blanc immaculé recouverts, ornés de boutons d'or et taillés à la perfection, semblaient ne pas avoir pâtit de cette chute malencontreuse. Quoique l'on regarde autour, rien ne pouvait être la raison de sa chute qui l'avait précipité ici, il était simplement apparu comme s'il avait été banni du ciel, un être pourtant si beau et impressionnant...

Alors qu'il le détaillait avec surprise et admiration, le regard du rouquin retomba sur les yeux de l'étrange personnage. Il sursauta et recula un peu, ses joues se teintant de rougeurs maladroite : il remarquait tout juste que l'inconnu aussi le fixait avec grande attention, une attention un peu trop appliquée à son goût. Qu'avait-il sur le visage qui puisse attirer une telle attention ? Il ramena son bras sur son visage pour en essuyer la poussière, mais laissa échapper un petit gémissement de surprise et de douleur en sentant ses égratignure le brûler. Il rabaissa le bras, fixant le sol en se reculant d'un air désolé. C'est vrai, il n'avait rien à faire ici après tout, si ça se trouve cet homme - si jeune, il devait tout juste être majeur - habitait cette tour et Éméric y étant entré sans sa permission il devait être en train de s'apprêter à sévir ? Le rouquin frissonna de terreur en bafouillant des excuses maladroites et inutiles, mais le silence persistait encore et toujours, attisant sa curiosité...

Il finit, après quelques secondes qui lui semblèrent être des heures, par relever la tête. Ce qui lui apparu alors réchauffa un peu son cœur : un sourire, très doux, porté par des lèvres si propres et un visage si chaleureux. L'étranger avait un visage d'une douceur et d'une perfection surprenante, il semblait avoir été ciselé avec une minutie telle que même le ciel ne pourrait en fait autant ; à moins qu'il ne vienne réellement du ciel, comme Éméric avait envie de le croire en croyant à nouveau son regard, ses yeux d'un bleu céleste qui brillaient légèrement avec le levé du soleil. Ses cheveux blonds dorés ajoutaient à son physique quelque chose d'angélique, de magnifique. Il semblait vraiment... venu d'ailleurs, comme s'il était la preuve vivante d'un autre monde au delà.

Éméric se surpris à répondre timidement au sourire. Il avait toujours la tête rentré dans les épaules et avait l'écharpe remontée jusqu'au nez. Il ramena doucement sa main sur le bout de tissu pour le rabaisser, fixant le sol tout en forçant à garder ce sourire doux et timide, comme en signe de salutations distinguées. Il releva tout de même la tête avec un moment, pour croiser cette fois-ci un regard perdu dans le vague. Le visage du supposé ange était à présent assombrit d'une tristesse étrange. Qu'avait-il pour le rendre si malheureux ? Le rouquin hésita un peu, amorçant un pas timide vers le jeune homme. Peut-être pourrait-il l'aide ? Il se demandait vraiment ce qu'il avait... Peut-être que lui aussi il avait eu des problèmes avant de venir ici ? Ses parents lui manquaient peut-être, comme à lui... Éméric retint un sanglot en pensant aux siens : les siens étaient morts de toutes façons, alors à moins qu'il ne soit vraiment en enfer il ne les reverra jamais... Mais alors qu'il allait engager la discussion pour se renseigner à propos de l'ange, ce fut celui-ci qui l'interpela, le coupant dans son élan :


- Hé toi ! On est mort ?

Éméric sursauta et recula un peu précipitamment en direction des escaliers. Il avait la mine terrifié et tremblait de tous ses membres. Pourquoi avoir peur pourtant ? Il semblait si aimable... Ou peut-être pas, le chat semblait en être un un peu plus tôt, alors que c'était un assassin... Non ? Le roux grimaça légèrement en rougissant de plus belle. Mais lui il semblait perdu, comme Éméric, alors il n'était peut-être pas mauvais ? En tous cas il n'était sans doutes pas un ange, s'il parlait de mort... Éméric resserra ses doigts tremblants sur un pan de son écharpe, sa gorge se nouant alors que ses yeux commençaient à se remplir de larmes, bafouillant quelques mots timides à peine assez forts pour qu'ils soit audibles pour le jeune "ange".

- Je... Je ne sais pas...


Il déglutit avec difficultés, retenant un sanglot en poursuivant d'une voix plus enrouée, jouant des doigts sur le tissu de son écharpe pour se rassurer.

- Je... Je ne sais pas ce que je fais ici... J-je me suis réveillé ici et je me suis perdu, j'ai été poursuiv-vit par un chat a-armé...


Il baissa la tête, les larmes commençant à couler sur ses joues qui le brûlaient tant elles étaient rouges, traduisant sa honte de raconter quelque chose de si absurde. Poursuivit par un chat armé... Il se mit à sangloter, chassant ses larmes d'un rapide passage de sa manche sale sur ses yeux bouffis. Il releva un regard larmoyant vers l'inconnu, grimaçant pour se retenir de pleurer plus que cela, en vain car son visage se couvrait à nouveau de larmes de crocodiles.


- J'ai perdu mes parents quand j'étais chez moi, j'ai peur ici... ! Je ne suis même pas capable de m'occuper de moi-même...

Il eut un hoquet qui mit fin à sa phrase alors qu'il essuyait avec acharnement ses yeux irrités par le flot de pleurs qu'il l'avait pris. Il retint sa respiration, les muscles - s'il en avait ! - tendus et les poings fermés, les dents serrées et le visage de plus en plus rouge. Il se retint courageusement (?) de pleurer, fixant l'autre jeune homme en tentant de retenir ses tremblement. Mais plus il les retenait, et plus il tremblait, des idées en tous genre traversaient son esprit. Et si le chat apparaissait et venait les tuer tous les deux, et s'il restait à jamais ici, et s'ils étaient vraiment morts et en enfer, et s'ils étaient condamnés à être torturés à jamais, et s'il ne voyait jamais le bout de tout cela ? Il était terrifié, tétanisé, suffisamment pour que plus ces idées se développaient plus il se retenait de pleurer, comme terrifié à la simple idée de pleurer. Si seulement rien de tout cela n'était arrivé. Si seulement Lucyfer n'était pas apparu, tout ça c'était de sa faute ! Mais peut-être qu'en réalité Lucyfer n'était plus là ? Peut-être qu'il l'avait tué, et du coup Éméric était seul, ici, perdu ? Malgré tout cette idée lui faisait plus peur encore : il était seul à présent, sans personne pour le défendre...


- T-tu... Vous... Ah...


Il passa une main moite dans sa nuque, continuant de l'autre de froisser son écharpe qu'il avait remonté à nouveau sur son nez. Il fixait les pieds de l'inconnu, hésitant. Il releva un regard désolé vers lui.

- É... Éméric... Éméric Chevalier, c'est mon n... nom...

Il rentra sa tête dans ses épaules, l'écharpe remonté jusqu'aux yeux, le visage plus rouge que jamais. Des rougeurs apparaissant sur le bout de ses oreilles témoignaient pleinement de son embarras et de sa honte, alors qu'il bafouillait et tentait vainement d'articuler une timide demande. Voyant qu'elle ne semblait pas avoir été comprise, trop peu audible et mal formulée, il finit par baisser un peu son écharpe sous son nez, s'approchant de quelques pas timides tout en restant à une distance raisonnable, fixant le cou de l'inconnu comme par crainte d'être à nouveau perdu dans ses yeux si sérieux.


- P-peut-être qu'on... peut chercher ensemble... pour savoir où on est... ?
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MessageSujet: Re: Blanc comme l'ange tombé du ciel, Rouge comme le feu attisé par la colère [Nezumi Kichiwa - Terminé]   Blanc comme l'ange tombé du ciel, Rouge comme le feu attisé par la colère [Nezumi Kichiwa - Terminé] Icon_minitimeLun 20 Aoû - 15:35

La petite réponse que le jeune enfant avait réussie à formuler après son léger sursaut était à peine audible pour tes pauvres oreilles. Tu l’avais vu reculer comme un petit chien effrayer vers les escaliers au fond de la pièce, légèrement terrifier par ta présence, la marque de ton crime était si visible que ça au personne qui t’entourais pour qu’il veuille à ce point fuir et ce débarrassé de toi comme un vieil objet qui n’aurais plus d’utilité. Tes parents d’avaient déjà envoyé loin de ton pays natal pour faire taire les paroles du petit peuples, abandonnant leur enfant sans le moindre remord. Il devait certainement s’amuser dans une de leurs soirée mondaine avec des gens de la haute qui espéré que ce faire remarquer pour être dans leur bonne grâce et en profité un maximum d’être ‘amis’ avec le royal souverain. Plus la peine non plus d’essayer de revenir au palais royal de Londres, tu ne supporterais pas demander des excuses devant toute la cour, devant ses sales charognards qui n’attendraient que de fondre sur toi pour te faire rentrer dans des règles de vie pour redevenir un gentil pantin bien obéissant.

Peut-être que si tu arrivais à t’enfuir loin de ce monde étrange, tu pourrais mener ta vie comme tu l’entends avec une personne qui serait t’apprécier pour ce que tu étais réellement, au fond de toi et non pas pour tes titres de noblesses qui dirigeais ta vie. Tu secouas la tête, ceci était irréalisable et même si cela était possible tu étais coincé dans cette univers parallèle, plus précisément dans cette pièce aux colonnes graver par les siècles avec un jeune garçon de trois ans ton cadet. Sans tant rendre compte ton regard c’était balader sur tout la surface des quatre murs, les grandes fenêtres permette de faire rentrer la lumière du jour est éclairé un peu mieux les deux jeunes garçons qui ce fessait encore face. Tu remis ton interre sur le rouquin qui commençait à hocher le ton, son visage tordu par une expression de douleur extrême. Tu pus a peine le remarquer avant qu’il ne baisse la tête certainement trop honteux pour oser montrer son visage mutiler par de grosse goutes salée. Tout chez lui montré un enfant complètement livré à lui-même qui n’avait certainement qu’une envie rentré dans les jupons de sa mère pour se sentir en sécurité.

L’étranger commençait par entamer un légère discutions bercer par des affouillement hésitante, il essayer de garder une certaine logique à son histoire sans se laisser totalement avaler par la panique qui lui prenait à la gorge. Son histoire était peut être assez dur à croire pour toute personne saine, seule les fou aurait pu croire qu’un chat poursuivais un enfant armé, mais la normalité n’avais certainement plus de place ici, le jeune homme pouvais n’avais pas l’étoffe d’un menteur pour piéger quelqu’un, il ne semblait pas procédé un tel vise et la sincérité de ses doigts froissant le bas de son écharpe était bien une preuve suffisante pour croire à son histoire, aussi incroyable soit telle. Tu eu un pincement au cœur en écoutant sagement la suite comme l’élevé fariner par les récits de son professeure. Son visage était si suppliant qu’on aurait dit un petit oiseau enfermer dans une cage qui n’arrivais pas à déployer ses ailles, priant pour qu’on lui rendre sa liberté dans la nature mère.
Il n’avait nulle part où rentré malheureusement, il parlait de lui comme si il avait peur que tu ne disparaisses le laissant à sa solitude profonde. Tu eu l’impression de te voir avant, courant après ta nourrisse pour quel s’amuse avec toi, pour qu’elle ne te laisse pas seule dans ce vaste palais, bien trop grande pour une seule personne.

Comment un enfant pouvais s’occuper de lui-même après tout, c’était bien trop tôt. Ton sourire ce fit bien plus sincère que tout à l’heure, dans ce genre de situation, tu étais complétement perdu, habituellement c’était toi la faible victime qu’il fallait protéger des monstres. Tu te releva secouant tes vêtements pour enlevais tout la fine poucier qui c’était déposé. Entendant déjà la petite voix derrière paniquer. Tu le fixais toujours avec autant de douceur que tu pouvais, il te jetait des regards timide voir désolé comme s’il venait de faire une énorme bêtise. L’étranger avais un jolie nom, il l’avait étouffé derrière son échappe qu’il avait remontré jusqu’à la limite de ses yeux. Il semblait parler mais tu ne serais dire si c’était une vérité ou si ce n’était qu’une illusion dû au manque de la lumière qui semblait fuir. Tu le vus s’approcher de toi timidement comme si il craigne que tu ne sautes sur lui pour en faire ton quatre heures. A la fine lumière, tu pus un peu mieux détailler ce garçonnet ; Le plus gros avait était détailler du physique, en ajoutant les quelques traits de caractère que avais pu en tirait lors de ses paroles, tu te fessais une meilleur idée de ce clochards qui ne l’était pas tellement, vus son niveau de langue plutôt commun des familles modeste.

- Nezumi Kichiwa !

Ta vois sembla légèrement plus forte que celle du jeune enfant, mais cela n’était pas difficile d’écraser les petites cris suppliant d’un rouge gorge. Ta main remis ta chevelure en arrière de manière à faire semblant d’être coiffée, ce qui ne servie à rien, vus quelle se remis immédiatement comme elle était quelque seconde avant d’un simple mouvement de ta tête alors que tu chercher un 1mouchoir dans tes poches, c’était un petit mouchoir de couleur crème sans artifice autours, seulement deux petite rose cousus au port avec du fils en or. Ta main ce tendis loin devant comme pour attraper un fantôme invisible, le mouchoir poser dedans. Ton visage était tout aussi doux que tes réactions, tu avais, toi aussi, un peu peur qu’il s’enfuit et t’abandonne dans cet endroit. Ce n’était pas parque tu avais peur de te retrouver tout seul, mais surtout par qu’il était la seule preuve que tu n’étais pas mort. Au fond tu étais pratiquement certain que ce petit oiseau au aille bruler venait du même monde que toi, apparus étrangement dans ce monde sans savoir ni comment ni pourquoi il était arrivait ici.

- C’est mon nom ! déclara tu en lui donnant le petit bout de tissu, Enchanté de te connaitre Emeric !

Tu t’avança pour regarder par la fenêtre, le monde dans lequel tu étais tombé était aussi vaste que la ville de Londres. A cette hauteur, telle l’aigle cherchant son diner, tu avais vus sur tous les lieux imposant de ce pays, un étrange manoir semblait avoir pris racine en face d’un parc d’attraction. Il était tout deux face à face cacher l’un de l’autre par l’épaisse forêt qui couvert le pays. Tu fus étonner de remarquer que la vie semblait exciter des deux coter. Ton regard décrypta n’importe quel signe possible de personne sur les deux lieux que tu venais de remarquer. Vous vous trouvait certainement en haut d’une tour par lequel tu étais tombé du ciel telle une plume ayant quitté son oiseau. Emeric avait dû grimper ici en fuyant son chat armé. Tu longeas les alentours pour voir le moindre signe de vie. Rien, il n’y avait rien, qu’un sentier vide sans la moindre trace d’animal rodant à la rechercher de viande fraiche. Tu te tourna vers le petit pour le regarder un moment, il avait certainement traverser la foret après être partie d’un de ses deux lieux. Tu fixas longuement ce paradis pour remarquer qu’il y avait un palais en haut d’une colline.

Un étrange endroit exposer aux milieux des deux autres qui les surplomber de façon écrasante. Cette contrait aussi possédé donc des souverains, qui les dirigeais pour ensuite pouvoir ce prélasser tranquillement. Tu soufflas avant de quitter ton lieux d’observation pour regarde le petit Emeric, tu ne lui avais pas précisé que tu étais un prince après tout cela ne servirais tristement à rien et tu n’avais aucune envie à ce qu’on te rappelle ‘altesse’ ou ‘seigneuries’, c’était préférable pour toi qui voulais oublier un peu cette vie de riche. Tu regardas encore ce magnifique paysage pour repérer une sorte de village, c’était certainement là que vous aurais le plus d’information pour rien. Malheureusement pour y aller, il fallait traverser la forêt menaçante aux arbres crochu près à se moquer de vous avec leurs forme effrayante, en plus d' essayait d’éviter les mauvaises rencontre, tu n’aimerais pas rencontré ce chat donc avais parlé le petit Emeric, tu essayer de pas trop pensais à ce qui pourrait arriver Ta vois ce fut un peu plus songeuse, mais retrouva bien vite son ton clair et doux que le jeune homme essayer de garder :

- On peut essayer d’aller au village ! c’est un bon endroit pour commencer non ?


La fin de ta phrase, te fit perdre ton sourire, tu n’arrivais pas à te montrer sous un visage heureux aux autres trop longtemps, tu n’étais pas tellement heureux que ça d’être perdu dans un monde que tu ne connaissais pas et ta vie en général n’avais rien d’un grand ciel bleu. C’était même tout le contraire, les nuages noirs avaient recouvert le ciel de leurs éclaires blanc depuis bien trop longtemps.
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Éméric Chevalier
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MessageSujet: Re: Blanc comme l'ange tombé du ciel, Rouge comme le feu attisé par la colère [Nezumi Kichiwa - Terminé]   Blanc comme l'ange tombé du ciel, Rouge comme le feu attisé par la colère [Nezumi Kichiwa - Terminé] Icon_minitimeMer 22 Aoû - 8:58

Éméric attendit patiemment une réponse à sa timide demande, mais ne se faisait pas vraiment d'espoir au fond. Après tout, le "prince des anges" n'avait peut-être pas envie d'être vu en sa compagnie. Peut-être qu'il avait tout simplement d'autres projets, et après tout un fou de la sorte du rouquin ne pourrait être qu'un boulet pour le voyage. Il ramena un peu plus encore son écharpe sur son visage, ses larmes salées venant glacer son cou alors qu'il frissonnait, plus de terreur que de froid. Il ne faisait ni chaud ni froid dans ce pays, comme un jour tout à fait banal, sans temps particulier ni même la moindre saison pour tout dire. Aucun moyen de savoir si c'était l'hiver ou l'été, le printemps ou l'automne, juste un temps tout à fait plat, mais le rouquin ne s'en plaignait pas puisque ainsi il pouvait apprécier le fait de garder sa veste pour couvrir son corps frêle et fragile, le tout sans craindre d'avoir trop chaud pour une quelconque raison, mais le temps ici continuait de l'intriguer alors qu'il voyait le soleil poursuivre sa course plus rapidement qu'il ne l'aurait pensé à en voir sa présente place.

- Nezumi Kichiwa !


Le rouquin reposa ses yeux sur le prince des anges, témoignant de sa surprise et son interrogation. Il pencha la tête sur le côté, abaissant un peu l'écharpe pour qu'elle ne remonte pas sur ses yeux alors qu'il fixait le jeune homme qui, de toute sa hauteur et de toute sa splendeur, s'approchait d'un pas gracieux, majestueux. Il avait la démarche des grands, ce pas posé de ceux qui savent ce qu'ils doivent faire, mais cela ne rassurait pas Éméric bien au contraire. Il le fixait d'un air terrifié : il lui faisait penser à Phosphoros et Hesperos, les deux mafieux qui avaient tué ses parents. Ils n'avaient rien de magnifique eux, mais il avaient cette grandeur qui intimait le plus grand des respects malgré tout. Mais alors que les visions d'horreur des visages des deux grandes brutes revenaient à l'esprit du jeune fou, un tissu brodé d'un blanc immaculé apparu à ses yeux. Il s'extirpa de ses pensées terrifiantes, prenant un air surpris face à ce mouchoir tendu vers lui, reculant même d'un pas de crainte... de quoi ? Il ne savait pas vraiment, peut-être que penser à cette étrange mafia l'avait plus perturbé qu'il ne le pensait envers le prince des anges qui lui tendait simplement ce mouchoir avec un sourire se voulant rassurant.

- C'est mon nom. Enchanté de te connaître Éméric.
- ...

Éméric baissa la tête d'un air embarrassé, prenant doucement le tissu du bout de ses doigts salis par de nombreuses chutes. Il ne devait pas vraiment faire bonne figure pour le moment avec ses vêtements abîmés et son visage écorché par sa montée précipité des escaliers. En plus pleurer ainsi, il ne faisait vraiment pas apparence d'aller sur sa majorité. Il remercia dans un murmure bafouillé ledit Nezumi, essayant difficilement de répondre à son sourire, et passa doucement le tissu sur son visage meurtris d'égratignures et de larmes salées. Il était dans un sale état déjà avant sa fuite, une douleur exécrable fusillait ses muscles tant il était engourdi par le départ de Lucyfer et de s'être enfuit à toutes jambes d'où il se trouvait n'avait en rien arrangé son apparence peu enviable. Il ne manquait pas de se sentir honteux d'ailleurs face au... au japonais ? Il réfléchit un instant d'un air hésitant. Nezumi était un mot japonais, n'est-ce pas ? Il en avait apprit un peu dans sa petite enfance pour un voyage avec ses parents au Japon. C'était curieux tout de même, s'appeler "rat"...

Il releva la tête vers Nezumi qui s'était approché du bord de la tour pour regarder par dessus le vide les paysages si impressionnants qui les entouraient. De la où il se trouvait, Éméric voyait divers grands bâtiments aux apparences étranges pointer à l'horizon. Il s'approcha lui-même du bord, très timidement et restant à distance respectable du vide, pour jeter un oeil par où il venait. Il ne savait pas vraiment de quelle direction il venait, mais alors qu'il s'approchait un peu plus du vide il remarqua un bâtiment qu'il reconnaissait : l'étrange manoir près duquel il s'était réveillé. Il grimaça d'inquiétude. Il s'était fait poursuivre par des chiens et des hommes armés là-bas, mais que venait y faire Lucyfer à la fin ? Il se tourna vers Nezumi pour voir si celui-ci le regardait, mais l'étrange prince des anges était trop concentré sur l'idée de faire le tour des lieux pour noter chaque bâtiment qu'il pouvait remarquer. Éméric baissa la tête, retenant un sanglot d'exaspération : il était complètement perdu une fois de plus, à cause de Lucyfer. Pourquoi est-ce qu'il l'avait libéré de sa prison obscure si c'était pour lui faire plus de mal encore ?

- On peut essayer d'aller au village.


Éméric releva la tête pour regarder Nezumi d'un air interrogateur. Celui-ci pointait le paysage de l'autre côté de la tour. Le rouquin laissa une dernière fois son regard parcourir les lieux dans lesquels il s'était réveillé, avant qu'il ne s'approche, clopin-clopant, de son "camarade".

- C'est un bon endroit pour commencer non ?
, insista Nezumi alors que le rouquin approchait du bord.

Il traina un peu la patte pour s'approcher plus, il faut dire que l'attrait du vide l'inquiétait pour sûr, mais le paysage ne manqua pas de capturer toute l'attention du jeune fou : un immense château vermeille étincelait à l'horizon sous le soleil levant. Il s'élevait entre les arbres, majestueux avec ses grandes courbes qui formaient des cœurs. Des ornements... de très mauvais goût. Éméric se retint avec difficulté de pouffer de rire devant cette apparence très "à l'eau de rose" des lieux, même lui avouait que malgré la majesté du bâtiment cela gardait une apparence trop particulière pour qu'il puisse l'apprécier à sa juste valeur. Mais reportant son attention sur le vide, il sentit un frisson le figer des pieds jusqu'à la tête alors qu'il se raccrochait soudainement à la première chose qui était à portée de main : le bras de Nezumi. Il s'y accrocha assez fermement alors qu'il était toujours légèrement penché par dessus le vide, continuant d'observer les environs : en effet, devant l'immense château en forme de cœurs, se trouvait un village. Il semblait bien plus accueillant que...

- Ça semble calme. Mais il ne faudrait pas se tromper de direction...


Il releva de grands yeux innocents mais plein d'évidence vers Nezumi, et comme pour s'expliquer lâcha le bras de Nezumi pour se diriger vers l'autre côté de la tour où il s'appuya contre le muret, pointant le manoir d'un doigt tremblant.

- Je viens de là.


Il attendit que Nezumi s'approche, fixant avec embarras et inquiétude ce grand bâtiment inquiétant devant lequel s'étendait un village particulièrement gris au goût d'Éméric. Il fit comprendre au jeune "prince des anges", d'un regard inquiet et humide de terreur, que c'était en ces lieux qu'il avait commencé à se faire poursuivre et que le "chat armé" y était encore sans doutes. L'idée d'y passer à nouveau était complètement proscrite de l'esprit du jeune rouquin. Néanmoins, il attrapa le pan arrière de son écharpe, le ramenant devant lui en le retournant très légèrement. Une petite tête nue à la peau retombante sortit de dessous, ses grands yeux rougis fixant avec interrogation son jeune ami. Éméric caressa doucement du bout du doigt la tête de la chauve-souris.

- Il faudrait éviter d'y retomber... Je pourrais envoyer ma chauve-souris en bas pour qu'elle nous indique la bonne direction...

Il releva à nouveau la tête vers Nezumi, embarrassé et hésitant, mais alors qu'il reportait son attention sur le bas de la tour s'accrocha à nouveau à son bras avec inquiétude, lui glissant tout de même discrètement pour son aide dans cette recherche d'un moyen de sortir d'ici :

- M-merci...
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Ton bras s’oppressa sur lui-même alors que tes yeux balayer le paysage d’un air livide, essayant de remarquer le moindre signe vie dans cette étrange royaume qui ressemblait à celui que tu avais lu dans un livres qui était entre le livre philosophique et compte pour enfant, ton radar visuel fut rapidement coupé par l’étrange contacte qui attira tout ton attention comme un aigle fondant sur sa proies qui aurait relâcher sa vigilance. Ton regard tomba sur la chevelure rousse feu du petit Emeric et son air amusé par la situation, voyant le paysage pour la première fois sans doute, il n’avait pas du l’apprécier en essayant de s’enfuir de son homme chat. Fixant l’horizon qui commencé à partir vers un étrange coucher de soleil. Vos yeux ce croisèrent au moment où tu aurais voulu plus d’explication sur ce qu’il avait fini par avoué dans sa phrase, qui traduise une inquiétude de retomber dans un endroit sinistre qui semblait le faire trembler rien que d’y pensé. Il te lâcha rapidement pour t’expliquer ses dires.

Tu le suivi du regard, même tu te dépassas pour mieux voir dans quel direction le jeune aventurier pointé son doigts. Dans sa direction ce dessiner l’étrange manoir que tu avais vus tout à l’heure aussi funeste qu’une cache en fer rouiller abritant des corbeaux assoiffé de chair humaine. Tu hochas la tête comme pour lui exprimer ton accord pour ne pas allait dans cette direction. Il semblait évident que la crainte qu’éprouver le petit homme envers ce lieu était justifier, tu n’avais pas mis longtemps pour remarquer, rien ne donner envie d’aller visiter cette partie du royaume, c’était même le contraire, ça t’aurais presque poucet à allait au parc d’attraction malgré le fait que tu n’aimais pas être coller avec tout ce monde au tours le sourire au lèvres bien heureux. Tu t’endossa au mur pour un peu mieux examiner ce lieux qui fallait absolument évité, malheureusement tu n’avais aucune idée comme faire, le Sahara ce trouvé dans ta tête pour une fois.

- Il faudrait éviter d'y retomber... Je pourrais envoyer ma chauve-souris en bas pour qu'elle nous indique la bonne direction...

Tes yeux ce posèrent sur la petit bestiole qui s’accrocher à l’écharpe comme une moule a son rocher, Elle semblait ce plaire à ce balancer tranquillement tenu par son maitre qui lui caresser la patte. Tu te retenu de te dire qu’elle avait l’air délicieuse car il était sûr que le jeune Emeric allait mal prendre le fait que tu salivais presque sur une chauve sourit. Namis t’en avais fait manger une fois et il faut dire que ce n’était pas si mauvais qu’on le prétendait même si le lendemain tu te fessais une indigestion à cause des organes de l’animal. Tu mis ton ventre de coter pour regard un peu mieux le propriétaire de cette animal de compagnie plutôt hors norme, habituellement les jeunes enfants préfère les chiens avait qui ils lieraient une forte amitié à jouer dans le jardin avec une balle ou un bâton de bois. Tu le regardais toucher l’animale avec une grande délicatesse comme s’il caressait un vase de chine prévenant de la plus fine porcelaine qu’il soit, il avait l’air de ce rassuré dans ce léger toucher, elle devait certainement être la seule chose qui pouvait calmer ce peureux dans cette contré féerique.

Tu sentis qu’on te reprenait timidement le bras, deux petites mains qui retenaient le bout de tissu qui cachait l’avant-bras du jeune prince. Tu souri timidement, légèrement touché, repensant que quelques minutes au paravent, il avait presque fuit quand tu avais voulu lui passait ton mouchoir. Il semblait prendre vite confiance en les autres, c’était certainement une qualité du à son jeune age. Machinalement, tu releva ton autre bras pour caresser le haut du grand de l’enfant dans un mouvement aussi doux que tu le pouvait, le même sourire sincère et doux que tu avais enfant ce dessiner sur tes lèvres dans ce geste un peu grossier mais qui t’était venu normalement comme quelque chose qui semblait valoir faire dans des moments pareilles, même si tu connais peu de personne qui avait était entrainé dans un autre monde par une chute de millier de mètre, tout en s’en sortant vivant pour rencontrer un jeune garçon et lui pataté le crane dans la plus grand normalité qui soit, non réellement, il n’y avait plus de normalité. Un instant bref passa avant que tu ne le remarque, reprenant rapidement ta main dans une gêne timide qui te fit d’excuser dans un murmure rapide.

- … Allons-y alors !

Tu commenças à partir vers les escaliers pour échapper au jugement d’un enfant, c’était grotesque de réagir comme ça, mais ce n’était plus dans tes habitudes de réagir aussi normalement. La nostalgie du moment t’avais mené à penser à cette pauvre femme défiguré. Suivant les marches, tu descendais d’un pas tranquille voir lent pour éviter d’arriver trop tôt en bas, un mauvais pressentiment de parcourait le corps…
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Éméric releva un regard presque désolé vers Nezumi, assez embarrassé de se tenir ainsi à lui à cause de son vertige et sa terreur de ce monde. Il devait le gêner, à être ainsi un boulet pour lui. Mais le prince des anges le fixait avec un sourire doux et attendrit qui arracha une mine surprise au rouquin. L'appréciait-il ? Il sentit une douce chaleur sur le haut de son crâne alors que Nezumi lui flattait doucement le crâne, comme à un petit animal sans défenses. Éméric rougit assez violemment, baissant doucement la tête en fixant ses pieds, l'écharpe lui remontant à nouveau jusqu'au bord des yeux pour cacher son embarras et sa surprise. Qu'est-ce qu'il faisait... ? Nezumi finit par se rendre compte de son geste, retirant sa main de sur sa tête en articulant des excuses dans un murmure avant de se détourner. Éméric releva de grands yeux interrogateur vers lui : qu'est-ce qui lui avait soudainement pris ?

- ... Euh...

- Allons-y alors !


Éméric regarda Nezumi commencer à partir vers les escaliers, le fixant avec toujours le même air interrogateur. Il finit par abaisser son écharpe, un sourire aux lèvres : le prince des anges était gentil ! Il releva le pan fermé de son écharpe, prenant doucement sa chauve-souris en lui indiquant tant bien que mal à la manière dont il le faisait d'habitude à la petite bête où elle devait aller se poser pour leur marquer la bonne direction. La petite bête s'exécuta, profitant du fait que l'obscurité commençait à se faire présente pour se glisser agilement dans les ombres en direction des arbres. Le rouquin la surveilla un moment, puis se retourna pour partir en direction de Nezumi, le suivant d'un pas pressé et maladroit pour ne pas perdre de vue ce jeune homme aux jambes si longues. C'était incroyable de s'imaginer un seul instant que des êtres si beaux existaient, la normalité des gens de sa ville lui aurait presque manquée. Il sourit néanmoins en le rejoignant dans les escaliers, alors que plus loin le soleil se couchait à une vitesse inquiétante, anormale...

Ils descendaient peu à peu la tour tous deux, avec la crainte dans leurs cœurs de risquer de tomber sur un de ces fameux chats armés. La lune commençait déjà à se lever alors qu'ils descendaient les marches, à la surprise une fois de plus du rouquin lorsqu'il s'arrêta devant une fenêtre : dehors il faisait déjà complètement noir, il était pourtant sûr que seulement quelques minutes s'étaient écoulées. Il faisait nuit noire, une nuit tellement sombre que toutes sortes de créatures auraient pu s'y dissimuler sans crainte d'être aperçues. Est-ce qu'il devenait fou ? Il tourna la tête vers Nezumi, s'apprêtant à lui demander si c'était lui ou si le temps passait vraiment vite, mais voyant que le prince avait disparu il sursauta, paniquant. Ce n'était pas le moment de rester planté là, il descendit les marches quatre à quatre, cherchant des yeux la silhouette claire du prince des anges, ne tardant pas à l'apercevoir après quelques marches descendues précipitamment. Le temps n'était pas encore aux questions, il ne devait pas le perdre de vue.

Le temps était à l'aventure...


(Un peu court... On passe au pied de la tour ? No nous fait une intro.)
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