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 Une première page [Julius Monrey]

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Alice Redroses
Alice RedrosesCoupez-lui les *biiiiiiiiiiip* !!


Messages : 8
Date d'inscription : 25/01/2012

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MessageSujet: Une première page [Julius Monrey]   Une première page [Julius Monrey] Icon_minitimeSam 3 Mar - 15:52

Ce matin-là, tout aurait dû se dérouler tout simplement comme chaque fois. Il faut croire que le destin en avait décidé tout autre pour la jeune Alice... Elle se pencha par dessus les créneaux de la tour, observant les alentours ; elle avait la gorge nouée et l'air inquiet. Plusieurs raisons s'additionnaient les unes aux autres, justifiant la situation présente de la jeune demoiselle. Après tout, il n'y avait pas de questions sans réponses ! ... Ce que ne savait pas Alice, c'est qu'elle se trouvait à présent dans un monde sans la moindre logique. Mais cela c'est une toute autre histoire. Pour résumer sa présente situation, Alice était simplement en train de se prélasser dans son jardin auprès de sa sœur quand un rêve étrange serait venue lui tourmenter l'esprit, sauf que ce rêve n'était pas un rêve puisque le lapin blanc qui est venue la voir a tenté de la réveiller de force ; à moins que ce lapin blanc en question ait été un rêve précédent son soudain kidnapping par un fou pervers avec des oreilles de lapin qui l'a jeté dans un trou sans se soucier de la profondeur, a failli la tuer dans cette chute et après lui a fait boire une potion de force en lui faisant du bouche-à-bouche, voilà ! ... C'est une histoire tout simplement incroyable, et croyez-moi ou non mais si on venait me la raconter sur le coup je dirais que Alice est tout simplement folle. Toujours est-il que la demoiselle se retrouvait maintenant sur le toit d'une immense tour, sans repère, avec un magnifique panorama d'une immense forêt entourée de divers lieux tels que villages à première vue, un château fait de formes de... cœurs ? Ou un... euh... étrange endroit très coloré, bref la demoiselle était on ne peut plus perdue pour ainsi dire.

Elle daigna détourner les yeux du paysage étrange qui lui faisait face pour poser son regard sur la grande plate-forme de pierre sur laquelle elle se trouvait. Le pervers, Peter White de son vrai nom paraîtrait-il, avait visiblement disparu en rentrant dans la tour. Allez savoir, après ce qui venait de lui arriver, ce que renfermait cet étrange bâtiment qu'elle ne connaissait ni de nom ni de vue. Après tout, après une telle chute, il était bien net qu'elle n'était plus dans le lieu qu'elle connaissait, si ça se trouvait elle n'était même plus dans le monde dans lequel elle avait vu jour, et allez savoir encore combien de choses pouvaient avoir changé après cette chute... Elle, qui sait ? Elle accorda un regard à sa robe bleue, très légèrement grisée par la terre sur laquelle elle s'était reposée avant que n'arrive cet étrange lapin blanc. D'ailleurs, où était-il passé ce lapin qui parle ? Alice secoua la tête, remettant ses cheveux en place par ce geste.

-Un rêve, j'ai rêvé... Je DOIS rêver.-


Elle n'en attendit pas plus pour se précipiter vers l'entrée de la tour, descendant les marches d'un pas un peu précipité. Un tic-tac insensé et répété résonnait à ses oreilles et dans sa tête, les escaliers interminables étaient encadrés de murs clairs couverts d'ornements semblables à des horloges ou des montres qui tournaient sans s'arrêter, ne semblant pas s'accorder les unes aux autres en matière de temps comme si de nombreux temps différents s'écoulaient ; et pourquoi tant d'horloge ici ? Alice atteint un premier étage, voyant un long couloir en arc de cercle se découvrir à elle, des fenêtres s'ouvrant toujours sur le large panorama d'une forêt interminable encadrée par des lieux étranges et inconnus. La jeune fille se pencha sur l'une d'elle comme pour s'assurer que rien n'avait changé. Rien ne lui semblait familier, par même la structure de cette tour aux diverses horloges qui ornaient les murs, à croire qu'il était tout à fait banal qu'une tour pareil existe. Elle n'avait jamais rien entendu dire de semblable à l'existence de tels lieux... À chaque fenêtre qu'elle passait, c'était une fois de plus ce monde qui se découvrait, si étrange et surtout parfaitement inconnu. Chaque étage la rapprochait un peu plus de la forêt qui lui semblait de plus en plus grande.

Elle allait poursuivre ainsi son chemin jusqu'à atteindre la sortie de la grande tour quand une porte entrouverte attira son attention. Chaque étage découvrait un couloir en arc de cercle, et chaque étage laissait paraître quelques portes pour la plupart fermées, mais celle-ci était légèrement entrebâillée et laissait paraître un peu plus de lumière encore. Alice poussa légèrement la porte de bois, découvrant une pièce assez accueillante. C'était une sorte de bureau à en voir le meuble qui présidait. Une petite table à la nappe blanc cassé accueillait en face un carton plein d'objets mécaniques qui se révélèrent, au second regard, être des montres pour la plupart brisées, toutes arrêtées. La jeune demoiselle s'avança un peu plus, découvrant également une petite bibliothèque sobre d'un côté et à l'opposé une cheminée éteinte. On ne sentait pas l'odeur du feu, mais le parfum du café qui se faisait de plus en plus présent donnait à l'endroit une ambiance de "chez-soi"...

... De plus en plus présent ? Alice se retourna soudainement avec une exclamation de surprise, se rendant compte enfin que quelqu'un venait d'entrer alors qu'elle semblait perdue dans ses pensées, surprenant la jeune intruse.


Dernière édition par Alice Liddell le Jeu 28 Juin - 19:14, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Une première page [Julius Monrey]   Une première page [Julius Monrey] Icon_minitimeVen 30 Mar - 2:10

Parfois, on peut en venir à se demander à quoi rime cette existence qu'est la vie. On peut en effet en venir de temps en temps à cette impression étrange que les jours se suivent et se ressemblent tous, lorsque ceux-ci sont amers et vides de sens. Il s'agissait du moins le point de vue du croque-mort de cet étrange mélimélo qu'était le monde de Wonderland. Il ignorait si d'autres se posaient les mêmes questions où s'il s'agissait seulement des répercussions de la solitude... Cela avait néanmoins bien peu d'importance, car si une idée est encrée en nous, il devient bien difficile de l'y déloger. Dans tous les cas, aujourd'hui semblait toutefois faire exception à la règle, en ce qui concernait la monotonie du quotidien. Pourtant, rien n'aurait laissé croire ceci quelques heures plus tôt. Requiem était une fois de plus parti s'amuser quelque part en ville – son "père" ne pouvait qu'espérer qu'il ne ferait pas trop de bêtises – le silence résonnait donc parmi les divers étages de la tour de l'horloge. Il s'agissait d'une vertu lorsque l'on avait besoin de concentration, ce qui était le cas alors que le jeune homme aux cheveux violets s'était mis à l'œuvre pour réparer les montres, lunettes au visage, installé derrière son petit bureau. Il s'agissait d'une tâche capitale en ce monde, puisque c'était la seule façon pour que les habitants de Wonderland reviennent à la vie. Cela supposait souvent un nouveau corps et une nouvelle identité, mais c'était ainsi que tournait leur univers et c'était pour cela que bien peu de gens comprenaient vraiment encore la valeur de la vie. Le nombre d'armes en circulation avait considérablement augmenté au cours des années, la fin de cette guerre entre les territoires ne semblait donc pas du tout sur le point de se produire... Mais ce n'était pas le rôle de Julius que de se poser toutes ces questions sur le bien-être du pays. Ce n'était pas comme si ses paroles auraient une quelconque influence sur qui que ce soit, si l'on considérait la possibilité qu'il parle de ces petites inquiétudes à quelqu'un. Mais non, il n'était qu'un modeste horloger solitaire qui accomplissait la tâche pour laquelle il était le plus doué.

Était-ce bien surprenant dans ce cas que peu de gens viennent lui rendre visite ? L'atmosphère était souvent froide et lourde autour de Julius. Difficile de sourire et d'être un joyeux luron lorsque l'on fait affaire avec la mort... Pourtant, aujourd'hui, une nouvelle odeur s'était introduite entre les murs de la tour austère au tic-tac incessant. D'ailleurs, le propriétaire des lieux ne tarda pas à être confronté à cet intrus. Choqué, il resta figé sur place alors que cette jeune femme aux cheveux châtains se retourna. Julius était juste allé remplir sa tasse de café et voilà qu'une étrangère pénétrait dans son espace vital pour faire comme chez elle ! Pourtant, personne ne venait visiter le croque-mort sans raison. Il mit une minute avant de retourner cette pensée dans sa tête et comprendre tout le sens de celle-ci, comme un secret qui lui avait été confié en un seul coup d'oeil. Une étrangère... Voilà pourtant bien longtemps qu'il n'y en avait pas eu à Wonderland. Il se demandait bien ce que tout cela voulait signifier. Comment était-elle arrivée jusqu'ici sans qu'il ne s'en rendre compte ? Était-elle tombée du ciel ? Il n'y avait qu'une seule façon de le savoir : poser des questions. Après tout, ici, tout était possible, même le plus improbable... Les habitants n'en étaient-ils pas la preuve eux-même, que ce soit ceux qui n'avaient pas de visage ou encore ceux qui possédaient des attributs animaux ?


« Qui êtes-vous ? Que faites-vous là ? »

Son but n'était pas vraiment de faire peur à la demoiselle – dans le cas contraire, il l'aurait menacée de son arme pour obtenir les réponses désirées – mais il ne pouvait empêcher sa voix d'être inquisitrice. Tant pis pour les bonnes manières, de toute façon ce n'était pas vraiment dans les habitudes du croque-mort de les employer, puisque ses contacts avec autrui étaient considérablement réduits, puisque quasi-inexistants si l'on faisait exception de ceux qui faisaient partie de sa famille... Devant ce sujet nouveau, sa curiosité semblait prendre le dessus sur le reste de sa personnalité, son handicap social étant donc pour le moment un peu moindre que d'habitude. Il voulait tout savoir au sujet de cette nouvelle arrivante. Pourquoi était-elle dans sa tour ? Pourquoi ne savait-il rien à ce sujet ? Oui... Cette ignorance l'ennuyait beaucoup... Toutefois, n'était-ce pas ce qu'il avait souhaité en silence ? Que quelqu'un mette en branle un peu de changement, en autant que tout cela ne soit pas négatif, évidemment...
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MessageSujet: Re: Une première page [Julius Monrey]   Une première page [Julius Monrey] Icon_minitimeSam 25 Aoû - 15:03

Spoiler:
Sans grande surprise Alice vit alors un homme apparaître devant elle. Il fallait avouer qu'il était difficile d'imaginer un bureau si bien entretenu ne pas appartenir à quelqu'un, ou même une odeur de café s'approcher sans qu'il y ai qui que ce soit, logique. C'était un homme d'assez grande taille à la carrure tout à fait normale, mais de longs cheveux sombres encadraient son visage de marbre d'une froideur plutôt déconcertante, pourtant sa voix plutôt grave, sombre laissait paraître une pointe de curiosité difficilement dissimulable. La jeune fille rentra néanmoins automatiquement la tête dans les épaules avec un air plutôt penaud face au regard et la façon d'être bien stricte de l'inconnu ; elle n'avait rien fait de bien mal en somme, mais ce personnage avait quelque chose qui lui donnait l'impression que si...

« Qui êtes-vous ? Que faites-vous là ? »


Les questions étaient difficiles... Enfin, rien n'était difficile sur le fait de décliner son identité, même si cela ne l'avancerait pas à grand chose puisque Alice n'avait rien de bien particulier qui puisse faire que son identité ait la moindre importance, mais comment expliquer sa venue en ces lieux ? Alice recula un peu, laissant largement paraître de l'hésitation sur son visage, mais le regard de l'inconnu était tellement dur et insistant qu'elle se sentait pressée par celui-ci de répondre à ses étranges questions. Elle grimaça en repensant à ce qu'il s'était passé plus tôt.

-Tout ça à cause de ce stupide Peter...-, murmura-t-elle.


Elle releva les yeux vers l'étrange homme, prenant un air désolé en réfléchissant rapidement à la manière de s'expliquer, mais très vite commença à donner ses raisons sur son étrange apparition en ces lieux, une apparition qu'elle même ne comprenait pas vraiment en somme.

« Je m'appelle Alice. Alice Liddell. J'étais dans mon jardin en train de dormir quand un pervers avec des oreilles de lapin a débarqué chez moi et m'a jetée dans un trou. »


Elle referma un peu ses doigts tremblants sur les pans de sa robe bleue : repenser à sa chute elle-même ne la rassurait pas plus que cela, elle ne savait ni comment elle avait pu chuter de si haut, ni comment elle y avait survécu. Tout était si bizarre ici, l'autre pervers, le paysage... Et cette tour pleine de montres et horloges. Elle entendait le tic-tac du couloir se faire entendre discrètement derrière l'homme et rythmer étrangement ses propres paroles alors qu'elle poursuivait un peu plus précipitamment :


« Je me suis trouvée en haut de cette tour, et comme la porte était ouverte quand je suis descendue je me suis demandé s'il n'y avait pas quelqu'un. Où est-ce qu'on se trouve, je ne connaissais pas un lieu pareil ! Où est Londres, où es ma grande sœur Lorina ? Qu'est-ce que c'est que tous ces lieux étranges ? »


Elle se stoppa soudain dans son élan : elle commençait à lever la voix, l'air plus sévère. son visage reprit ses traits doux et innocents de la jeune fille qu'elle était en cet instant. Baissant un peu la tête, elle recula d'un pas en se frottant un peu le bras, pleine d'embarras : elle n'avait pas à se montrer si impolie envers quelqu'un qu'elle venait de rencontrer, après tout il n'y était pour rien. Elle fixa à nouveau cet homme inconnu, un bien court instant mais suffisant pour mieux l'observer. Il était habillé de manière stricte et semblait plutôt fatigué, comme s'il avait longuement travaillé. Montre à gousset accrochée au manteau et café en main, il était sans doutes sur le point de replonger dans ce fameux travail, puisque les lieux avaient tout pour être sans aucun doute une sorte de bureau de travail. Alice devait l'embêter avec sa panique soudaine. Elle baissa la tête en sentant bien qu'elle devait être un poids en cet instant.

« E-excusez-moi, je ne voulais pas... »


Elle releva les yeux vers lui d'un air plus calme sans pour autant cacher son inquiétude.

« Je m'appelle Alice Liddell, répéta-t-elle plus doucement, et je ne viens pas d'ici. Je cherche mon chemin. Peut-être pourriez-vous me renseigner, monsieur... ? »
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